Ouvrage collectif publié par Muriel Pic, Dominique Kunz Westerhoff, Daniele Maggetti
Poète, critique d’art, traductrice, Édith Boissonnas (1904-1989) a laissé une œuvre impertinente qui cherche continuellement dans le langage les attaches de l’élémentaire. Sa vision du monde est aussi subversive que le regard jeté sur la société par un enfant, un fou, un étranger.
À bien des égards, cette œuvre-témoin apporte une contribution décisive à l’histoire littéraire française du XXe siècle. Elle traverse le Collège de Sociologie, La Nouvelle NRF, l’Art Brut, l’art informel, mais aussi l’expérimentation sous mescaline. Les contributions réunies dans ce volume examinent certains des aspects les plus significatifs de l’écriture de Boissonnas : son travail sur le vers et la rime, sa conception utopique de l’art comme moyen d’accès à la vérité, ses relations plurielles avec Jean Paulhan, leur attachement commun à l’animalité, ses rencontres avec Caillois, Dubuffet, Michaux, Giacometti, et sa posture équivoque vis-à-vis de la Suisse. Entre volonté formelle et vœu d’authenticité, Boissonnas a décliné dans son oeuvre les modalités stylistiques d’une écriture à l’état brut.
ISBN:978-2-94-0563-51-7
Date de publication: 2019-04-12
Nombre de pages: 336
Poids : 415 g
Dimensions: 22 x 210 x 130 mm